Nil Editions, 2014
Vu l’état de nos ongles, il y avait de quoi faire. Nous ne sommes pas plus regardants sur la beauté de nos mains que sur l’hygiène mais quand même, il y a des limites. Ce n’est pas parce que la peau est couverte de coupures et d’éraflures et la paume épaissie par la corne qu’on doit lâcher l’affaire. Et quand je regarde mes ongles, j’ai honte. Il n’yen a pas deux de la même longueur. Celui du grand doigt de la main droite s’est cassé très court, en comparaison les autres paraissent encore plus longs et plus sales. C’est fou ce qui peut s’accumuler là-dessous! De la terre, des débris de feuilles et d ‘herbe, sans parler des restes de nourriture … Un vrai garde-manger. À croire qu’on fait des réserves. Il faudrait trouver un moyen de les couper proprement, mais avec le silex ou le racloir on a toujours peur de s’entailler le doigt. Des ongles bien courts seraient plus faciles à nettoyer, sinon les pointes de bois, même petites et fines, ne vont pas assez loin; c’est mieux que rien mais ce n’est pas impeccable. J’ai remarqué que mes mains ne sont jamais aussi propres et agréables à regarder que lorsque je fais trempette un moment: la saleté accumulée se décolle et, l’ongle étant ramolli, on peut l’arracher délicatement avec ses dents.
Aujourd’hui, l’eau étant trop fraîche pour s’éterniser, le résultat n’était pas terrible. Question propreté, il y avait un progrès, mais pour le côté esthétique, il faudra repasser…
La journaliste Pascale Leroy et l’historienne Marylène Pathou-Mathis révèlent certains détails amusants de la vie sexuelle de nos ancêtres préhistoriques sur Europe 1 :
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