Un jeune homme s’adresse à son meilleur ami mort dans un attentat. Un monologue pudique et fort sur la culpabilité du survivant.
Étienne était l’ami fêtard, l’incorrigible. Timothée, le garçon bien éduqué aux drôles de tics – il disait boom tout le temps. Une belle aventure de trois ans jusqu’à ce voyage scolaire à Londres. Jusqu’à ce que Timothée soit fauché par un fou de Dieu sur le pont de Westminster. Depuis la tragédie, Étienne cherche les mots. Ceux du vide, de l’absence. Étienne parle à son ami disparu en ressassant les souvenirs, les éclats de rire.
Voici une critique parue sur Lirado :
Boom. Le bruit du choc lorsque la voiture a fauché Timothée, le son du coeur qui palpite, le tic de langage de cet ami parti trop tôt. Dans ce qui ressemble à une longue lettre adressée à son meilleur ami, Etienne confie sa difficulté à faire son deuil. Les phrases ciselées, pleines de poésie, viennent mettre en exergue l’histoire de ces deux amis. Boom nous prend aux tripes et nous fait partager de manière intense les émotions d’Etienne. On se sent gagné à son tour par le chagrin de l’adolescent. Poignant !
Voici une interview de l’auteur avant la publication de Boom.
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